Je vous partage un extrait que j'apprécie particulièrement dans le cadre de la recherche du lâcher prise recherché en sophrologie.
Je prends plaisir à être là : Extrait de Lâcher prise et plénitude du GISME
... Je vais consacrer quelques instants de ma vie à prendre soin de moi, à prendre en considération mes états intérieurs et à les transformer, en douceur. Je me réjouis d'être ici, en bonne compagnie, avec d'autres personnes qui, comme moi, désirent prendre pleinement soin d'elles-mêmes.
Le dos bien droit, j'immobilise mon corps. Cette immobilité va m'aider à fixer mon attention sur mes pensées, sur mes humeurs. Cette maîtrise va m'aider à calmer ce qui se passe en moi.
Je prends conscience de ma respiration. Je fixe toute mon attention sur elle. Parfois je l'arrête pendant quelques secondes, et je tente, alors, de percevoir les battements de mon cœur . Je calme l'agitation de mes pensées en m'efforçant de ne pas bouger. Décrispation... Je n'ai rien à perdre, si ce n'est ce qui m'encombre. Décrispation... Je n'ai rien à prendre, si ce n'est : prendre plaisir à être là.
Je fais advenir en moi une attitude de respect, de gentillesse et de reconnaissance vis-à-vis de mon propre corps. Je rends hommage à tout le travail qu'il a accompli, depuis ma venue au monde, pour me maintenir en vie. Je lui chuchote qu'il mérite des égards de ma part et que je dois veiller à son bon fonctionnement. Je lui murmure qu'il représente pour moi un bien précieux, que je suis content de l'habiter, que j'aimerais vivre en harmonie avec lui jusqu'à la fin de mes jours.
Je laisse décanter mes préoccupations ; je laisse se dissiper ce qui s'agite anarchiquement dans mon corps et dans ma tête.
Dans mes pensées et sentiments, je fais le tri ; je fais le vide ; je ne garde que l'essentiel. J'épure mes états intérieurs, j'oriente mes pensées, je bonifie mes sensations et mes dispositions d'esprit. Je me lave intérieurement de mes ruminations mentales, de mes crispations, de mes appréhensions. Je neutralise en moi la tendance à mépriser l'autre, à le dominer ou à l'exclure.
Les instants de ma vie sont trop précieux pour que je les surcharge de tensions inutiles.
Ce vide que j'instaure en moi peut me permettre de faire advenir un sentiment de plénitude qui me donne du goût à vivre. Je m'unifie, je me pacifie. Dans mon mental je laisse toute la place à ce qui me confère de la dignité et me donne une image valorisée de moi-même. Je fais advenir en moi ce que je voudrais être. Je permets à mon idéal de s'incarner en moi. Je laisse se développer mon aptitude au bonheur.
Cet instant - que je fais mien - me servira de référence quand je voudrai à nouveau apprivoiser mes sensations et mes humeurs. Je pourrais consacrer un moment, chaque jour, pour reprendre en main mes dispositions internes et les orienter dans un sens favorable, comme je le fais en ce moment.
Je sais que je peux trouver en moi-même les ressources nécessaires pour dénouer les frustrations, canaliser la colère, intégrer les pulsions, dépasser le mal-être Quand j'en éprouverai le besoin, je pourrai m'employer à nouveau à embellir mon intérieur.
Maintenant que je me sens pacifié, je vais m'ouvrir à la réalité extérieure, aux échanges avec les autres, à la vie ordinaire...
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Consultations au Cabinet de Sophrologie-Reiki Saint Cyr L'école (secteur Versailles)