Burn-out, Bore-out, Brown-out, savez-vous les différencier ?
Les informations qui suivent sont issues de droit-travail-france.fr.
Ces syndromes liés au monde du travail ne sont pas à prendre à la légère et leurs noms tendent à se multiplier. Le salarié viendra au travail sans en avoir envie, les décisions importantes sont parfois mises de côté, une nomophobie conséquente se développe, la souffrance est psychique et physique, et le sens de l'humour n'est plus de la partie. Ce sont des éléments qui peuvent montrer une perte d'épanouissement du salarié au travail. Mais les conséquences sont parfois plus conséquentes sur la vie personnelle et professionnelle d'un salarié...
Le burn-out
Quelques mots sur cette pathologie :
Le Burn-out est la pathologie la plus connue. Elle fait suite à un épuisement professionnel de par une charge de travail conséquente. Ce syndrome déclenchement un stress chronique renforçant la vulnérabilité d'un salarié. L'employé ne trouve plus de juste milieu entre ses efforts fournis et le peu de reconnaissance obtenue mais aussi fait face à un faible soutient social. L'estime de soi diminue.
Les impacts sur la santé :
Bien souvent, les victimes de burn-out tombent dans la dépression et mettent du temps à trouver leur issue de secours... Mais ce n'est pas tout, un trouble de l'alimentation peut survenir et bien d'autres problèmes tel que devenir addict à des substances nocifs pour la santé.
Le Bore-out
Qu'est-ce que ce nouveau syndrome ?
Le bore-out est l'inverse du burn-out. Lorsqu’un employeur engage un salarié, il faut qu’il lui donne du travail. Un salarié n’est pas sur son lieu de travail pour se reposer mais pour être occupé. Le bore-out concerne une sous-charge de travail. Il s’agit d’un épuisement professionnel par l’ennui. En effet, c’est le manque de travail et l’ennui qui conduiront vos employés à un bore-out. N’ayant plus de défi à relever, ni d’objectif à atteindre, le salarié se désintéresse pour son emploi, c’est pourquoi il se frustre et se renferme.
Les conséquences pour le salarié ?
Être payé à ne rien faire, qui n’en rêve pas ? et pourtant ce n’est pas la solution, cela vous mènera vers une détresse psychologique de plus en plus conséquente.
En 2005, AOL réalisa une étude sur l’ennui au travail, 33.2% des personnes indiquent que pour eux, le fait de gaspiller du temps de travail était dû à un manque de tâches à accomplir. Sur 10 000 employés interrogés, la moyenne de temps passé à faire autre chose que son travail est de 2h09.
Les risques sont conséquents. Selon les chercheurs, cette pathologie pourrait mener à une dépression, des crises d'épilepsie ou encore pire, un suicide.
Le Brown-out
En quelques mots :
Le Brown-out se traduit en "coupure d'électricité / baisse de tension". Lorsque vous engagez une personne, faites bien attention aux tâches que vous leur donner. En effet, le brown-out commence à faire son apparition. Il s’agit là d’un salarié qui n’en peut plus d’avoir des tâches absurdes à accomplir. C’est donc son état psychique qui s'affaiblit et la dégradation dans son investissement quotidien. Ce syndrome touche principalement les ressources humaines et le domaine financiers, mais le reste n'est pas à l'abri.
Les conséquences :
Là encore, le salarié n'a plus aucune envie pour ce qu'il fait. Le salarié se met alors peu à peu en retrait, n’estimant pas avoir été recruté pour ses valeurs et ne se s’entend plus utile pour l'entreprise. Il perd toute motivation et souhaite être absent de plus en plus. Arrêt maladie après arrêt maladie, chaque excuse pour ne plus venir sera la bienvenue. Bien souvent, le salarié voudra quitter son entreprise, démissionner et partir s'épanouir ailleurs, là où il se sentira à nouveau épanoui, quitte à se reconvertir professionnellement.
Le burn out
Les informations qui suivent sont tirées de inrs.fr
Le syndrome d'épuisement professionnel, ou burnout, est un ensemble de réactions consécutives à des situations de stress professionnel chronique dans lesquelles la dimension de l’engagement est prédominante. Il se caractérise par 3 dimensions :
- l’épuisement émotionnel : sentiment d’être vidé de ses ressources émotionnelles,
- la dépersonnalisation ou le cynisme : insensibilité au monde environnant, déshumanisation de la relation à l’autre (les usagers, clients ou patients deviennent des objets), vision négative des autres et du travail,
- le sentiment de non-accomplissement personnel au travail : sentiment de ne pas parvenir à répondre correctement aux attentes de l'entourage, dépréciation de ses résultats, sentiment de gâchis…
De nombreuses professions demandent un investissement personnel et affectif important. Les salariés exerçant ces métiers peuvent être concernés par le risque de burnout quand ils en arrivent à ressentir un écart trop important entre leurs attentes, la représentation qu’ils ont de leur métier (portée par des valeurs et des règles) et la réalité du travail. Cette situation, qui les épuise et les vide « émotionnellement », les conduit à remettre en cause leur investissement initial.
L’exposition au risque de burnout peut concerner les professions d’aide, de soins, de l’enseignement… des professions où la relation à l’autre est au centre de l’activité et constitue un enjeu, parfois vital, pour les bénéficiaires de cette relation (les usagers, les patients, les clients, …). Toutefois le burnout peut également concerner d’autres secteurs d’activité susceptibles de mobiliser et d’engager les personnes sur des valeurs professionnelles très prégnantes.
Facteurs de risque
L’épuisement professionnel étant une conséquence du stress au travail, on retrouve parmi les causes du burnout des facteurs de stress. Différentes études ont spécifiquement permis de souligner le rôle des facteurs suivants :
- Surcharge de travail, pression temporelle,
- Faible contrôle sur son travail,
- Faibles récompenses,
- Manque d’équité,
- Conflits de valeur, demandes contradictoires,
- Manque de clarté dans les objectifs, les moyens.
L’effet de ces facteurs de risque peut se combiner, pour certaines professions de relations d’aide (infirmières, médecins, travailleurs sociaux, enseignants,…), à la charge émotionnelle inhérente à ces professions.
Accidents et effets sur la santé
Les manifestations de l’épuisement professionnel, plus ou moins aigues, peuvent être d’ordre :
- émotionnel (sentiment de vide, d’impuissance, perte de confiance en soi, irritabilité, pessimisme, attitude « bureaucratique »…),
- cognitif (difficulté de concentration, indécision, difficultés à faire des opérations simples, altération de la qualité du travail…),
- physique (fatigue généralisée, maux de tête, de dos, tensions musculaires, troubles du sommeil,…)
- interpersonnel et comportemental (repli, isolement, agressivité, impulsivité, baisse de l’empathie, conduites addictives…)
- motivationnel et attitudinal (attitude négative envers le travail et les autres, désengagement,…)
La symptomatologie du burnout est de fait assez complexe, peu spécifique et peut évoluer vers la dépression ou l’anxiété.
Il est important de consulter le professionnel de santé qui pourra vous aider à poser un diagnostic. En parallèle à une démarche d'accompagnement d'un point de vue médical et/ou psychologique et/ou psychiatrique, les techniques telles que l'hypnose, le Ritmo (proche EMDR), la sophrologie peuvent vous accompagner.
Je vous invite à me contacter afin d'évaluer ensemble quel type d'accompagnement je peux vous proposer et comment je peux vous accompagner.
Je vous reçois à Tourlaville secteur Cherbourg en Cotentin à partir de 7 ans, en cabinet ou en distanciel pour un accompagnement en hypnose.
Je pratique également selon vos besoins de l'hypnose éricksonienne, de l'hypnose de régression, de la sophrologie, de l'énergétique (magnétisme, radiesthésie), du RITMO (proche EMDR) et de l'EFT.